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    Potentielles applications des huiles essentielles (Thym et de Citronnelle) comme conservateur nutraceutique naturel
    (Université M'Hamed Bougara Boumerdès : Faculté des Sciences, 2025) Lotmani, Zineb; Boukhatem, Mohamed Nadjib(Directeur de thèse)
    Ce travail vise à évaluer la potentielle utilisation des deux huiles essentielles (HEs) du Thymus vulgaris et du Cymbopogon nardus comme agents de conservation naturels pour les boissons. L'analyse chimique de l'HE du T. vulgaris a identifié le carvacrol (68,29 %) comme composé majoritaire. Alors que pour celle de L'HE du C. nardus c'est le citronellal (37,1 %) qui domine. L'étude de toxicité aiguë orale a permis de déduire que les deux HEs présentent une dose létale médiane (DL50) supérieure à 2000mg/kg. Les deux HEs ont aussi exposé une faible cytotoxicité envers deux lignées cellulaires (MDA et MCF-10A). L'HE du T. vulgaris a présenté une forte action antiradicalaire pour les deux tests ABTS et DPPH. En revanche, l'HE du C. nardus a exposé une faible activité antioxydante pour les deux tests. Les activités antibactérienne et antifongique des deux HEs du T. vulgaris et du C. nardus ont été évaluées en utilisant le test de diffusion sur disque et vapeur. Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) ont aussi été évaluées. Les phases liquide et vapeur de l'HE du T. vulgaris ont présenté un puissant effet antibactérien contre la majorité des souches bactériennes testées. De plus, les phases liquide et vapeur de l'HE ont exposé un puissant effet antifongique envers les souches de levures et de moisissures testées. Les phases liquide et vapeur de l'HE du C. nardus ont présenté une puissante action antibactérienne envers les souches bactériennes testées, ainsi qu'une puissante action antifongique. Ensuite, le potentiel conservateur de l'HE du T. vulgaris et du C. nardus a été évalué envers une souche de Saccharomyces cerevisiae dans un système alimentaire (boisson commerciale Orangina®) en comparaison avec deux conservateurs chimiques (le benzoate de sodium et le sorbate de potassium). Les HEs ont été testées à quatre concentrations différentes (0,6 ; 1,25 ; 4 et 6 µL/mL) seules et associées à un chauffage modéré (70 °C / 2 min). Les deux HEs ont présenté un effet conservateur significativement supérieur sur la réduction de la viabilité des cellules de S. cerevisiae par rapport à celui des conservateurs chimiques (p ? 0,0001) pendant les 8 jours de stockage. De plus, l'HE du C. nardus a complètement inhibé la croissance cellulaire de S. cerevisiae à partir du deuxième jour de stockage pour les quatre concentrations testées. Néanmoins, l'association des deux HEs avec un chauffage thermique modéré n'a pas induit un effet antifongique significativement supérieur comparativement à son absence (p>0,05). En outre, une évaluation in silico des propriétés physicochimiques et pharmacocinétiques des composés des HEs du T. vulgaris et du C. nardus a aussi été effectuée. Les résultats ont indiqué que les deux HEs présentent une bonne biodisponibilité orale. Enfin, une étude de docking moléculaire a examiné le mécanisme d'action du carvacrol et du citronellal envers trois enzymes (ERG2, ERG3 et ERG11) impliquées dans la biosynthèse de l'ergostérol et donc essentielles à la viabilité de l'espèce S. cerevisiae en comparant avec deux conservateurs chimiques (benzoate de sodium et sorbate de potassium). Le carvacrol et le citronellal ont fortement interagi avec les trois enzymes ciblées, ce qui confirme que le mode d'action du carvacrol et du citronellal est associé à la membrane plasmique fongique. Nos résultats ouvrent la perspective d'utiliser les HEs du T. vulgaris et du C. nardus comme conservateur alimentaire naturel pour les boissons
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    Caractérisation phytochimique et évaluation des propriétés pharmacologiques in vivo et in vitro des extraits de deux plantes médicinales Algérienne : formulation d’une forme
    (Université M'Hamed Bougara Boumerdès : Faculté des Sciences, 2024) Rezzoug, Hamida; Bouchenak, Ouahiba(Directeur de thèse)
    Cette étude vise à caractériser la composition chimique et d'évaluer la cytotoxicité et la bioactivité des huiles essentielles (HE) de Melissa officinalis (MO) et de Lavandula stoechas (LS) et l’effet synergique contre C. albicans afin de formuler des crèmes antifongiques. La composition chimique est analysée par GC-FID et GC/MS. Les interactions entre les deux huiles essentielles, ainsi que la cytotoxicité et les composés phénoliques, sont évalués. Les activités antioxydantes (par DPPH et ABTS•+), antibactériennes (sur 12 souches) et antifongiques (sur 9 souches) sont étudiées. Des formulations anti-candidose sont testées in vitro et in vivo contre Candida albicans. Les résultats montrent que les principaux composés de l'huile essentielle de MO sont le géranial (35,7 %) et le néral (24,1 %), tandis que le 1,8-cinéole (61,9 %) domine dans l'HE de LS. Ces deux huiles essentielles présentent une activité antioxydante plus importante contre les radicaux ABTS•+ que contre DPPH et une activité antibactérienne plus efficace contre les bactéries Gram+ que Gram-. De plus, une action antifongique substantielle contre tous les micro-organismes testés avec des valeurs de CMI allant de 0,125 à 0,0019 des HE de MO. L'huile essentielle combinée avec celle de L. stoechas montre également un effet anti- candidose significatif. Les crèmes formulées montrent un effet hautement significatif contre C. albicans in vitro et in vivo. Ces résultats suggèrent les bonnes qualités bioactives des crèmes topiques développées contre C. albicans, révélant leur potentiel pour être éventuellement appliquées comme agent antifongique en pharmacie industrielle
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    Evaluation de l’effet insecticide des extraits d’anacardiacée (Pistacia) et de Lamiacée (lavandula) sur les moustiques (Diptera : Culicidé) agent des aladies pathogènes
    (Université M'Hamed Bougara Boumerdès : Faculté des Sciences, 2024) Kirouani, Mouna; Hebouti-Meziou, N.(Directeur de thèse)
    Dans le domaine de la recherche d'une méthode de lutte biologique contre les Culicidae vecteurs de maladies pathogènes, des tests ou des examens de sensibilité sont réalisés sur des moustiques par l'utilisation d'extrait polyphénolique de quelques pistachiers : Pistacia terebinthus, Pistacia lentiscus, Pistacia vera et Pistacia atlantica et par l’application de l’huile essentielle de lavandula officinilis. Cette étude contribue à la valorisation des extraits végétaux du genre Pistacia et Lamiacie. A cet effet, une réduction de l’utilisation des produits chimiques, ainsi que leurs importations et enfin utiliser un moyen de lutte efficace, naturel et économique. Dans cette recherche, l’activité insecticide des extraits testés a été étudiée sur les différents stade larvaire de Culex pipiens (L.). Les tests de toxicité ont démontré au bout de 24,48 et 72 heures et après une semaine pour déterminer LC50 et TL50, les résultats sont confirmés par le test ANOVA et Tukey. En global, l'extrait polyphénolique a un effet larvicide important et remarquable, en particulier l'extrait polyphénolique de Pistacia lentiscus, Pistacia atlantica et pistacia trebinthus ainsi que l’huile essentielle de lavande a un effet toxique très efficace contre les différents stades larvaires. Les résultats du screening phytochimique effectué sur Pistacia lentiscus, Pistacia vera, Pitacia atlantica, Pistacia terebinthus et Lavandula officinalis, ont montré qu’une grande richesse de métabolites secondaires est élaborée par ces plantes. Les résultats de l’activité insecticide de l’extrait polyphenolique de quatre plantes du genre pistacia présente une activité très importante, l’extrait de Pistacia lentiscus , puis Pistacia terebinthus, Pistacia atlantica et Pistacia vera, avec une mortalité corrigé pour la quatrieme dose est de 34,5% , 56,72%, 58,1%, 53,1% après 24 heures sur le premier stade larvaire, une mortalité corrigée de 100% a été marquée pour la dose 4 après 72 heures de traitement par l’extrait de lentisque sur les larves de premier et de deuxième stade, Pistacia vera marque une sensibilité faible par rapport aux plants de même genre sur les larves de deuxième, troisième et quatrièmes stade. L’utilisation des huiles essentielles de la lavande comme un insecticide donne une mortalité corrigée fort de 90.4% pour la quatrième dose sur les larves de premier stade, cette valeur diminue pour les autres stades larvaires pour la même dose. Nos résultats ont exposé une activité larvicide très importante et très intéressante, pour des valeurs de DL50 de Pistacia lentiscus de 30,44 mg/ml et 92,30 mg/ml de stades larvaires L1 et L4 après 24 heures. En revanche, la toxicité et la nocivité sont bien marquées lorsque la durée d'exposition des larves est plus longue avec un taux de mortalité atteignant 100 % pour L1 et L3 après 72 heures pour l'extrait polyphénolique de Pistacia lentiscus et Pistacia atlantica, Pistacia terbintuhs et l’huile essentielle de lavandula officinalis. L’analyse de l’ANOVA appliquée aux différentes doses sur les stades larvaires, montre une interaction significative (P=0,000<0,05), entre les doses et la mortalité des larves, ce qui nous permet de dire que les doses utilisées pour le traitement des larves ont un effet significatif et qui causent la mortalité des larves. Dans l’objectif de la lutte contre les moustiques, l'extrait polyphénolique des feuilles de quatre plantes du genre Pistacia et l’huile essentielle de la lavande est utilisé comme biocide naturel
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    Caracterisation phytochimique et evaluation du potentiel bioactif de deux fabaceae-genisteae : cytisus triflorus l’hérit. (Syn. C. villosus) et genista ferox poiret
    (2019) Aourahoun Née Ait-kaci, karima
    L’étude porte sur la caractérisation phytochimique et l’évaluation du potentiel bioactif de deux Fabacées?Genistées, très peux investiguées, représentatifs de la flore algérienne : Cytisus triflorus, à usage phytothérapeutique, et Genista ferox sous?valorisée. Les Huiles essentielles (HE) des organes végétatifs aériens de C. triflorus ont été extraites par hydrodistillation (HD) et HD combinée aux ultrasons (US?HD), puis analysés par GC?MS. Les HEs des feuilles ont montré une importante prédominance des composés appartenant à la classe des terpènes (HD 79,85 % ? US?HD 52,66 %) avec dominance du linalool, tandis que celles des tiges est plutôt marquée par une forte teneur en acides (HD 52,44 % ? US?HD 27,45 %) avec prédominance de l’acide linoléique. La comopsition des HEs des organes végétatifs est rapportée pour la première fois chez le genre Cytisus. L’examen microscopique (photonique et électronique à balayage) des coupes anatomiques des feuilles et des tiges de C. triflorus, a révélé la présence de poils sécréteurs capités, rapportés ici pour la première fois chez le genre Cytisus et la tribu des Genistées concernant spécifiquement les tiges. L’analyse des fractions volatiles des extraits aqueux de C. triflorus, a révélé la présence de composés d’intérêt, tels que les acides gras palmitique et linolénique ainsi que le tyrosol et le BHT, tout deux réputés pour leur activité antioxydante. Le BHT, connu de source synthétique, est rapporté ici pour la première fois chez le genre Cytisus. Les lipides foliaires de C. triflorus et G. ferox sont dominés par l’acide linolénique et l’acide oléique, respectivement, tandis que l’acide 8,11?octadécadienoique, non commun, majore dans les lipides des tiges de C. triflorus. Cet acide gras est identifié pour la première fois chez le genre Cytisus. L’analyse des extraits alcaloïdiques par GC?MS, a permis d’identifier 10 composés chez C. triflorus, dont 3 alcaloïdes tricycliques type ??pyridone (Caulophylline, Tinctorine et D?thermopsine) sont rapportés pour la première fois chez l ’espèce C. triflorus. Chez G. ferox, ont pu être caractérisés 6 alcaloïdes, notamment tricycliques (cytisine, caulophylline, Rhombifoline, Tinctorine et D?thermopsine). L’analyse par HPLC?DAD?UV des extraits phénoliques de C. triflorus et G. ferox a révélé la présence de l’acide guallique, de la vanilline et de la quercetine, lesquels seraient impliqués partiellement dans les effets antioxydant et anti?inflammatoire démontrés ultérieurement, par les deux espèces. La présence du BHT a également été notée dans les extraits phénoliques de C. triflorus. Le potentiel antioxydant des extraits phénoliques et des alcaloïdes a été évalué par la méthode de DPPH. Les extraits phénoliques des deux espèces ont exhibé les meilleures activités anti?radicalaires, avec des IC50 variant entre 19,17 µg/ml et 200,83 µg/ml pour C. triflorus et entre 105,37 µg/ml et 206,61 µg/ml pour G. ferox. Par ailleurs, bien que l’activité anti?radicalaire des alcaloïdes soit relativement faible pour les deux espèces, l’extrait alcaloïdique des feuilles de C. triflorus a montré une importante activité inhibitrice du blanchissement de la ??carotène, supérieure à celle exhibée par l’acide ascorbique (75,52 % vs 30,42 %). Les alcaloïdes foliaires de C. triflorus se sont révélés moins actif sur la bactérie à Gram + (Staphylococcus aureus) avec une CMI de 33,33 µg/ml contre une CMI de 8,33 µg/ml vis?à?vis d’Escherichia coli à Gram?. L’activité inhibitrice de cet extrait sur la croissance mycélienne du champignon Aspergillus niger, est supérieure à celle des extraits hydro?alcooliques foliaires des deux espèces, testés sur A. ochraceus ; avec un pourcentage d’inhibition de 39,7 % au 7ème jour pour les alcaloïdes, et 12,23 % (C. triflorus) et 23,74 % (G. ferox) au 15ème jour d’incubation. Le criblage de l’hémostase primaire par les extraits foliaires de C. triflorus a montré une réduction significative du TRP par les alcaloïdes, le lyophilisat et l’extrait hydro?alcoolique, cités dans un ordre d’importance décroissante. Tandis que le TQ est apparu normal, le TCK a été raccourci significativement par les extraits précités mais dans un ordre d’importance inverse à celui du TRP. L’essai anti?inflammatoire réalisé sur les extraits phénoliques des parties végétatives aériennes de C. triflorus et G. ferox, en appliquant le modèle de l’œdème de la patte de souris induit par la carragénine, a révélé des effets anti?inflammatoires plus efficaces des extraits foliaires, avec un taux d’inhibition de l’œdème de 60,5% vs 66,42 %, respectivement, à la dose 400 mg/kg. Les alcaloïdes des feuilles et des fruits de G. ferox se sont révélé à potentiel insecticide intéressant, vis?à?vis du puceron noir de la fève Aphis fabae. Les extraits ont été administrés par mode de contact. Les valeurs de DL50 et TL50 des alcaloïdes des fruits sont inférieurs à celles des alcaloïdes foliaires, marquant ainsi une toxicité élevée de ces alcaloïdes