Étude physicochimique des particules diesel
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Date
2017
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Abstract
Les mécanismes de la cancérogenèse induite par la pollution chimique sont d’actualité.
Nombre d’hypothèses désignent la particule fondamentale de carbone comme élément
déclenchant. D’autres conjectures soulignent la phase organique portée par la particule. La
nature ambivalente de la particule diesel est démontrée par thermogravimétrie. Le carbone
atomisé dans le moteur sous haute température constitue les sphérules de base de 10 à 80 nm
d’après. La diffraction aux rayons X montre que les atomes de carbone des particules
primaires forment des structures hexagonales, appelées "plaquettes" sous forme de cristallite,
similaire à la structure de graphite. L’épaisseur des cristallites est d’environ 12 nm et environ
100 cristallites forment les particules primaires. L’observation des sphérules par microscopie
électronique à transmission (TEM) révèle des laminassions qui sont produites par de
nombreuses cristallites concentriques. Cette constatation se conjugue avec le comportement
thermodynamique de la particule diesel. L’étude par granulométrie donne une gaussienne
typique avec une moyenne de 8 μm de diamètre par grain. Par ailleurs, les particules
comportent des charges électrostatiques. Le potentiel zéta mesurable, module le mouvement
et l’impaction in vivo de ces particules nocives.
Dans l’organisme, au contacte des fluides physiologiques (sucs, sève, le sang …) les
hydrocarbures, en particulier les aromatiques poly-insaturés « HAP » qui forment une partie
appréciable (40 à 50 %) des particules diesel « PDi », évoluent. Ils réagissent avec les
enzymes type P450. Les métabolites issus de cette réaction s’avèrent plus dommageables. La
biodégradation de ces xénobiotiques aboutit à des adduits de L’ADN. Cette activité
biochimique cellulaire constitue le début de l’événement oncogène.
Description
44 p. : ill. ; 30 cm
Keywords
Pollution chimique, Particules diesel, Le carbone
