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    Isolement de rhizobactéries promotrices de la croissance végétale et étude de leur effet sur quelques plantes cultivées : essais de production de phytohormones
    (Université M'Hamed Bougara Boumerdès : Faculté des Sciences, 2025) Hadjouti, Rima; Mohand Kaci, Hakima(Directeur de thèse)
    Les bactéries promotrices de la croissance des plantes (PGPR) occupent une place cruciale dans le domaine agricole, grâce à leurs capacités à stimuler la croissance des cultures et à protéger les plantes contre les pathogènes. Cette thèse a étudié des rhizobactéries isolées de la rhizosphère d'oliviers dans différentes régions d'Algérie pour évaluer leur potentiel comme biofertilisants et agents de bioprotection, visant ainsi à réduire l'usage d'intrants chimiques. Les isolats ont été collectés dans le sol rhizosphérique, le rhizoplan et l'endorhizosphère, et leur analyse a révélé une grande diversité de PGPR. Plus de la moitié des souches se sont montrées capables de solubiliser le phosphate, de fixer l'azote atmosphérique et de produire de l'ammoniac, tandis que certaines ont sécrété des phytohormones comme l'acide indole-acétique. D'autres souches se sont distinguées par des mécanismes de protection des plantes, notamment la production de sidérophores et d'enzymes antifongiques (chitinases, glucanases et protéases). Des essais in vitro ont montré que plusieurs souches avaient un effet inhibiteur contre les pathogènes Verticillium albo-atrum, Alternaria alternata, et Clavibacter sp. Les tests d'antagonisme indiquent que les souches R2 et R3 présentent les effets les plus marqués contre Clavibacter, et que les souches R3 et R4 inhibent fortement Alternaria alternata et Verticillium albo-atrum. De plus, l'analyse statistique révèle que les métabolites de certaines souches montrent une efficacité significative (P < 0,001), indépendamment de leur concentration, notamment sur Alternaria alternata. Sur la base de ces résultats, six souches ont été sélectionnées pour des essais in vivo afin d'évaluer leur capacité à stimuler la croissance de certaines plantes. Les résultats montrent une amélioration notable de la germination des graines, particulièrement pour la courgette et le haricot vert, où les taux de germination ont atteint 100 % pour certaines souches dès le troisième jour. Les rhizobactéries testées ont également montré des effets variables sur la croissance végétative, en augmentant la longueur des tiges et des racines ainsi que le nombre de feuilles selon les cultures. Dans le cas des courgettes, la souche R4 s'est distinguée par son effet sur la longueur des tiges, tandis que pour le haricot vert, les souches R3, R4 et R6 ont stimulé la production foliaire de manière significative. En termes de paramètres physicochimiques, certaines souches ont augmenté la teneur en eau et le contenu pigmentaire des feuilles. En ce qui concerne l'azote total, les souches R5 et R2 ont montré des résultats particulièrement intéressants pour le haricot vert et la courgette, respectivement. Ces résultats indiquent le potentiel de ces souches à améliorer non seulement la croissance, mais aussi la qualité nutritive des plantes. Parmi les souches étudiées, Bacillus HB2 a été retenue pour un essai de bioformulation, qui a permis de produire une poudre sèche stable, conservant la viabilité des bactéries. Les tests d'antagonisme de cette souche contre Fusarium oxysporum ont confirmé sa capacité à inhiber la croissance mycélienne de ce champignon même sous forme bioformulée. Ces résultats suggèrent la possibilité d'utiliser ces rhizobactéries ou leurs métabolites dans la production de biofertilisants et de bioprotecteurs, réduisant ainsi les besoins en engrais chimiques et en produits phytosanitaires. Les perspectives futures incluent l'exploration d'autres formulations biologiques et l'évaluation des performances de ces souches dans des conditions abiotiques extrêmes ou de stress biotique
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    Isolement de rhizobactéries promotrices de la croissance végétale et étude de leur effet sur quelques plantes cultivées : essais de production de phytohormones
    (Université M'Hamed Bougara Boumerdès : Faculté des Sciences, 2025) Hadjouti, Rima; Mohand Kaci, Hakima(Directeur de thèse)
    Les bactéries promotrices de la croissance des plantes (PGPR) occupent une place cruciale dans le domaine agricole, grâce à leurs capacités à stimuler la croissance des cultures et à protéger les plantes contre les pathogènes. Cette thèse a étudié des rhizobactéries isolées de la rhizosphère d'oliviers dans différentes régions d'Algérie pour évaluer leur potentiel comme biofertilisants et agents de bioprotection, visant ainsi à réduire l'usage d'intrants chimiques. Les isolats ont été collectés dans le sol rhizosphérique, le rhizoplan et l'endorhizosphère, et leur analyse a révélé une grande diversité de PGPR. Plus de la moitié des souches se sont montrées capables de solubiliser le phosphate, de fixer l'azote atmosphérique et de produire de l'ammoniac, tandis que certaines ont sécrété des phytohormones comme l'acide indole-acétique. D'autres souches se sont distinguées par des mécanismes de protection des plantes, notamment la production de sidérophores et d'enzymes antifongiques (chitinases, glucanases et protéases). Des essais in vitro ont montré que plusieurs souches avaient un effet inhibiteur contre les pathogènes Verticillium albo-atrum, Alternaria alternata, et Clavibacter sp. Les tests d'antagonisme indiquent que les souches R2 et R3 présentent les effets les plus marqués contre Clavibacter, et que les souches R3 et R4 inhibent fortement Alternaria alternata et Verticillium albo-atrum. De plus, l'analyse statistique révèle que les métabolites de certaines souches montrent une efficacité significative (P < 0,001), indépendamment de leur concentration, notamment sur Alternaria alternata. Sur la base de ces résultats, six souches ont été sélectionnées pour des essais in vivo afin d'évaluer leur capacité à stimuler la croissance de certaines plantes. Les résultats montrent une amélioration notable de la germination des graines, particulièrement pour la courgette et le haricot vert, où les taux de germination ont atteint 100 % pour certaines souches dès le troisième jour. Les rhizobactéries testées ont également montré des effets variables sur la croissance végétative, en augmentant la longueur des tiges et des racines ainsi que le nombre de feuilles selon les cultures. Dans le cas des courgettes, la souche R4 s'est distinguée par son effet sur la longueur des tiges, tandis que pour le haricot vert, les souches R3, R4 et R6 ont stimulé la production foliaire de manière significative. En termes de paramètres physicochimiques, certaines souches ont augmenté la teneur en eau et le contenu pigmentaire des feuilles. En ce qui concerne l'azote total, les souches R5 et R2 ont montré des résultats particulièrement intéressants pour le haricot vert et la courgette, respectivement. Ces résultats indiquent le potentiel de ces souches à améliorer non seulement la croissance, mais aussi la qualité nutritive des plantes. Parmi les souches étudiées, Bacillus HB2 a été retenue pour un essai de bioformulation, qui a permis de produire une poudre sèche stable, conservant la viabilité des bactéries. Les tests d'antagonisme de cette souche contre Fusarium oxysporum ont confirmé sa capacité à inhiber la croissance mycélienne de ce champignon même sous forme bioformulée. Ces résultats suggèrent la possibilité d'utiliser ces rhizobactéries ou leurs métabolites dans la production de biofertilisants et de bioprotecteurs, réduisant ainsi les besoins en engrais chimiques et en produits phytosanitaires. Les perspectives futures incluent l'exploration d'autres formulations biologiques et l'évaluation des performances de ces souches dans des conditions abiotiques extrêmes ou de stress biotique
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    Recherche de certaines souches fongiques antagonistes productrices de molécules bioactives isolées de la rhizosphère de l'olivier et évaluation de leurs potentiels de lutte contre la verticilliose de l’olivier
    (Université M'Hamed Bougara Boumerdes : Faculté des Sciences, 2022) Reghmit, Abdenaceur; Tihar-Benzina, Farida(Directeur de thèse)
    En Agriculture, les agents phytopathogènes sont souvent responsables des dégâts et des pertes agronomiques et économiques considérables sur plusieurs cultures. Les traitements chimiques, bien que nocifs, mais ils restent largement utilisés. Afin de limiter ces maladies, l’utilisation de souches de Trichoderma spp. a montré ses effets antagonistes contre plusieurs espèces de champignons phytopathogènes et leur capacité à contrôler ces maladies et offre des perspectives prometteuses pour une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. Une collection de 20 isolats de Trichoderma spp. appartenant à différentes espèces sont été isolés à partir des sols rhizosphériques de l’olivier issus de quatre régions du nord Algérien: Boumerdes, Bouira, Bejaia et Tipaza. Ces dernières ont été identifiées par des moyens phénotypique et moléculaire. L’isolement à partir des branches et rameaux présentant les symptômes caractéristiques de la verticilliose vasculaire de l’olivier ont permis de sélectionner 11 isolats fongiques affiliés à l’espèce V.dahlaie dont 6 espèces sont assignés au pathotype non défoliant alors que le reste composent le pathotype défoliant. La croissance mycélienne des isolats antagonistes de Trichoderma spp. et de phytopathogènes de V. dahlaie a été évaluée dans différentes conditions physico-chmiques. Ces derniers ont montré une croissance optimale sur les milieux organiques spécifiquement le milieu PDA, sous une température de 25°C et à un pH=8 cependant le cycle alternatif de la lumière et d'obscurité (12h de lumière /12h d'obscurité) favorise mieux la croissance mycélienne du V.dahliae. Par ailleurs, les isolats de Trichoderma spp. ont montré une croissance optimale sur le milieu PDA à un pH 5 et à.0.2 M en NaCl les qualifiant d’halotolérants. Des tests ont été menés pour évaluer l’effet antagoniste in vitro de tous les isolats de Trichoderma spp. par confrontation directe, indirecte ainsi que l’effet des filtrats de cultures. Les résultats montrent que tous les isolats de Trichoderma ont une activité antagoniste contre les isolats de V. dahliae. Dans la confrontation directe, les isolats T12 et T9 ont donné les meilleurs pourcentages d’inhibitions moyens de 68.86% et 59.96% respectivement. Cependant, les tests de confrontation indirecte in vitro ont montré une réduction de la croissance radiale comprise entre 55.26 et 65.93%. De même, Les filtrats de culture ont plus ou moins inhibé la croissance mycélienne des isolats de V. dahliae. La plus importante inhibition a été obtenue avec le filtrat T7 qui a montré un pourcentage d’inhibition moyen de 48.15% à la dose 20%. Les souches de Trichoderma spp. possèdent un vaste répertoire de métabolites secondaires et des composés volatiles (VOCs). D’autre part, les activités chitinolytiques et protéolytiques les plus élevées sont obtenues par les deux isolats T2 et T6 avec une activité de 0.043 U/ml et 0.019 U/ml respectivement. Les résultats montrent également la capacité des isolats de Trichoderma de solubiliser le phosphate, de produire l’ammoniaque, de fixer l’azote et de synthétiser des phytohormones telles que l’AIA et l’acide gibbérellique à des degrés différents. La souche T11 a montré une meilleure production d’AIA et d’acide gibbérellique avec une concentration de 21.15 ?g/ml et 7.87µg/ml respectivement. Les analyses par GC-MS et par HPLC ont permis d’identifier de nombreuses molécules possédant des capacités PGP et antifongique. L’essai de biocontrôle effectué sur l’olivier (variété Chemlal) a décelé une efficacité très intéressante de Trichoderma aureoviridae (T2), Trichoderma harzianum (T9) et T. harzianum(T12) à l’égard de V. dahalie. Cette constatation est basée sur la diminution significative de la gravité de la maladie par rapport au témoin (> 67%). Les données enregistrées ont également montré que Trichoderma aureoviridae (T2) à enregistré le pourcentage le plus élevé de réduction de la maladie (83,81%). Cette étude a montré que l’action des souches de Trichoderma testées ne se limite pas seulement à la protection de la plante mais aussi à la stimulation de la croissance de l’olivier.