Faculté des Lettres et des Langues

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    (Dis) Othering the Occident in Tayeb Salih’s Season of Migration to the North (1966) and Ahdaf Soueif’s The Map of Love (1999)
    (2023) Maache, Mellissa; Meguellatni, Wassim; Khireddine, Amel (Supervisor)
    Comme moyen de se retirer des caricatures romancées ancrées dans la culture orientale et d'affirmer leur présence magistrale dans le discours orthodoxe, des visions et des méthodes contrastées qui inscrivent la conception changeante de l'image de l'auto et de l'hétéro ont surgi à la surface. Ainsi, cette thèse s'intéresse à (dés)altérer l'Occident dans Saison de la Migration vers le Nord de TayebSalih (1966) et La Carte de L'amour (1999) d'AhdafSoueif. S'appuyant sur la théorie de "l'Orientalisme" d'Edward Said, de "l'Occidentalisme" de IanBuruma et AvishaiMargalit, ainsi que de la théorie "d'hybridité" de HomiBhabha, cette thèse vise à nier les pensées orientalistes de l'Occident par deux romanciers arabes, contemporains, et représentatifs dans leurs ouvrages respectifs. En effet, les deux auteurs mettent en scène la rencontre entre le Soi Oriental et l'Autre Occidental à travers l'intimité des rapport sexuels et des marriages interethniques. Les résultats de cette analyse suggèrent que l'expérience de l'expatriation amène les écrivains à offrir des points de vue différents en ce qui concerne la représentation de l'Occident, sans tenir compte de leur contexte arabo-musulman commun. En cela, le protagoniste de Salih affirme une distance envers toute tentaive de rapprochement entre l'Orient et l'Occident à travers une campagne sexuelle contre ses amants britanniques pour métaphoriquement écarter l'Occident et épurer l'histoire de l'Afrique de ses vestiges coloniaux.Dans une perspective plus étendue, Soueif façonne la projection de la douleur antérieure en une force motrice qui régule leurs identités en convergence pendant les périodes de stress compressif à travers les conjoints interraciaux comme une réification du cet processus.
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    (Un) Gendering the Postcolonial Indian Nation in Salman Rushdie’s Shame (1983) and Anita Desai’s In Custody (1984)
    (2023) Elkrim, Bachira; Benslimane, Loubna; Khireddine, Amel (Supervisor)
    La société indienne est considérée comme l'une des plus patriarcales au monde. L'inégalité des sexes y est fortement pratiquée. Pour traiter cette question de genre, un certain nombre d'écrivains indiens anglophones ont jeté la lumière sur ce phénomène. Chacun à son manière, car certains soutiennent le patriarcat et d'autres sont neutres. Salman Rushdie semble donner un genre à la nation dans son roman La honte (1983), par le biais de ses personnages masculins, principalement Omar, tandis qu'Anita Desai adopte une position non genrée dans son livre En garde à vue (1984), en donnant les mêmes degrés d'oppression et de lutte aux hommes et aux femmes par le biais des personnages de Deven et de Sarla. Par conséquent, en s'appuyant sur la théorie du Genre et de la nation de Nira Yuval-Davis, sur l'ouvrage "Feuds familiales : genre, nationalisme et la famille" d'Anne McClintock et " Théorie sociale cognitive du développement du genre et de la différentiation" d'Albert Bandura et Key Bussey, cette thèse vise à démontrer comment les deux romanciers envisagent la question de l'inégalité des sexes. Salman Rushdie adopte une position sexiste, car il soutient le patriarcat sur les femmes en donnant à son protagoniste Omar le pouvoir de s’imposer à sa femme Sufiya et aux femmes qui l'entourent. Cependant, Anita Desai crée des personnages, un homme et une femme qui sont tous deux déçus et blessés dans leur vie en incarnant un couple marié, Deven et Sarla, qui partagent une douleur commune, chacun de son côté.
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    (Un) Veiling the Arab Female Body in Malika Mokeddem’s The Forbidden Woman (1998) and Leila Aboulela’s Minaret (2005)
    (2023) Seba, Maroua; Hamana, Sarah; Khireddine, Amel (Supervisor)
    Afin de s’affranchir de la représentation traditionnelle masculine des personnages féminins Musulmane dans les sociétés arabes et occidentales, les écrivaines arabes contemporaines font apparaître une nouvelle tendance à dépeindre leurs personnages féminins sous l'image de femmes puissantes et indépendantes, soucieuses de former leur identité. Cette thèse traite du (dé)voilement du corps féminin arabe dans L’Interdite de Malika Mokeddem et Minaret de Leila Aboulela. En s’appuyant sur les théories présentées par Hélène Cixous, Nawal El Saadawi, Amina Wadud et Leila Ahmed, cette thèse vise à démontrer les motivations de Mokeddem et d'Aboulela pour (dé)voiler le corps de leurs héroïnes dans leurs romans. Nos résultats suggèrent que les intentions de Mokeddem de présenter son héroïne comme une femme qui ne porte pas le voile sont de démontrer l'égalité des désirs sexuels des hommes et des femmes, ainsi que de briser les traditions et les normes sociales conventionnelles qui lient la moralité des femmes à leur apparence. Au contraire, la déclaration de l’identité musulmane, la recherche de la sécurité et la stabilité, et la correction de l’image conventionnelle des femmes musulmanes, en particulier des femmes voilées, qui sont considérées par l'Occident comme assujetties et inférieures sont les raisons invoquées par Aboulela pour voiler le corps de son héroïne arabo-musulmane dans une société occidentale.