Étude rétrospective et bio-informatique de la persistance du virus HPV 16 et 18 vers des lésions précancéreuses de la wilaya de Tipaza durant l’année 2019-2020.

Abstract

Le papillomavirus humain ou HPV est l’un des agents pathogènes sexuellement transmissibles des plus dangereux, qu’il est nécessaire de le dépister plus tôt. Il faut savoir que dans le monde, le cancer du col de l’utérus représente un problème de santé publique majeur, qui est d’autant plus important dans les pays à niveau de développement bas. Environ 569,847 de nouveaux cas sont diagnostiqués tous les ans dans le monde. En ce qui concerne son taux de mortalité, environ 311,365 de décès ont lieu chaque année. Dans ce travail, nous avons effectué une étude rétrospective qui a été réalisée sur un ensemble de 5022 patientes réparties sur différentes unités et laboratoires de cytologie dans la wilaya de Tipaza. L’objectif de l’étude est d’évaluer les stratégies et l’efficacité du dépistage du cancer du col de l’utérus et des lésions précancéreuses. Nous avons également comparé le matériel génétique des différentes protéines oncogènes des types de papillomavirus 16 et 18 afin de mieux comprendre leurs différences. L’étude rétrospective a démontré que le dépistage est plus dense chez les femmes appartenant aux tranches d’âge [40- 44] ans et [45-49] ans avec des pourcentages de 16.66% et 26,86% respectivement. Les individus les plus touchés par l’infection à HPV sont situés entre [40- 44] ans et [45- 49] ans avec des pourcentages de 19.31% et 23.29% respectivement. Enfin, ces résultats nous ont permis d’arriver à la conclusion que le dépistage devrait se faire plus tôt, car généralement le cancer du col de l’utérus est diagnostiqué à partir de 40 ans, ce qui est assez tardif pour un traitement efficace.