Extraction et caractérisation des alcaloïdes quinolizidiniques de Cytisus triflorus l'Hérit et l'étude de leurs activités antimicrobienne et antioxydante

dc.contributor.authorChebili, Siham
dc.date.accessioned2015-04-08T09:45:42Z
dc.date.available2015-04-08T09:45:42Z
dc.date.issued2012
dc.description104 p. , ill. , 30 cmen_US
dc.description.abstractNotre étude porte sur les alcaloïdes quinolizidiniques de Cytisus triflorus l'Hérit. Cette dernière est connue pour son utilisation traditionnelle dans la région d'Azazga (Algérie) comme plante cicatrisante et dans le traitement de certaines dermatoses. Dans ce sens, une technique d'extraction assistée par les ultrasons est appliquée. L'effet des ultrasons est évalué par rapport aux rendements et au durées d'extraction. L'étude est précédée par une étape préliminaire à fin de sélectionner une méthode conventionnelle d'extraction plus rentable. Les méthodes conventionnelles d'extraction des alcaloïdes quinolizidiniques par un solvant polaire et en milieu acide nous ont donné des rendements de 0,26% et 0,73% respectivement. Dans un deuxième temps, une extraction assistée par ultrasons est réalisée par deux modes de sonication : par sonde et avec un bain à ultrason en milieu acide. L'extraction est menée aussi par bain à ultrasons en utilisant comme solvant un mélange méthanol/acétonitrile (80/20 ; v/v). Les rendements d'extraction sont de 1,83%, 1,10% et 0,95% respectivement. Une cinétique est réalisée où les rendements maximaux sont de 1,16% après 20 min de sonication par sonde ultrasonique, ce rendement est abouti après 90 min de sonication par le bain à ultrasons. Par ailleurs, le renouvellement du solvant d'extraction augmente le rendement obtenu par le bain à ultrasons. Des variations qualitatives et quantitatives de la composition alcaloïdique quinolizidiniques de C. triflorus, en fonction de plusieurs facteurs naturels, sont mises en évidence par CCM et à partir des rendements d'extraction. Nos résultats montrent que l'automne est la saison où le rendement en alcaloïdes est plus élevé, tandis que la teneur en alcaloïdes est plus importante dans les organes jeunes de la plante. Les feuilles de C. triflorus montrent par ailleurs un rendement en alcaloïdes plus élevé que les tiges notamment à l'état sec. Plusieurs alcaloïdes quinolizidiniques sont identifiés par CCM, selon leurs rapports frontaux. Une analyse par CPG/SM d'une fraction alcaloïdique semi-purifiée par CCM préparative a confirmé la présence de la spartéine. L'effet antimicrobien de l'extrait d'alcaloïdes quinolizidiniques des feuilles sèches de C. triflorus récoltée en hiver est plus prononcé pour les bactéries (Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis, Klebsiella pneumoniae et Escherichia coli). Les CMI sont comprises entre 8,33 et 66,66 µg/mL. Pour les champignons, certains d'eux ont montré une résistance (Aspergillus flavus, Fusarium culmorum et la levure Candida albicans), part contre Aspergillus carbonarius et Botrytis fabae ont révélé une sensibilité notable. Le test du pouvoir antioxydant montre que cet extrait d'alcaloïdes quinolizidiniques présente un bon pouvoir antioxydant 1,71 fois plus élevé que l'acide ascorbiqueen_US
dc.identifier.urihttps://dspace.univ-boumerdes.dz/handle/123456789/131
dc.language.isofren_US
dc.subjectAlcaloïdesen_US
dc.subjectUltrasonsen_US
dc.subjectAntioxydantsen_US
dc.titleExtraction et caractérisation des alcaloïdes quinolizidiniques de Cytisus triflorus l'Hérit et l'étude de leurs activités antimicrobienne et antioxydanteen_US
dc.typeThesisen_US

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