Etude des paramètres du stress oxydatif induit par Leishmania major : Revue systématique et Méta-analyse

Abstract

Les leishmanioses sont des parasitoses transmises à l’homme par une piqure d’insectes vecteurs qui sont les phlébotomes. Elles sont dues à différents parasites du genre Leishmania et sont largement répandues dans le monde puisqu’elles affectent 98 pays sur quatre continents. Elles se manifestent sous trois formes différentes qui varient des formes cutanées aux formes viscérales qui sont des formes mortelles si elles ne sont pas soignées. L'Algérie est l'un des pays les plus endémiques. Deux formes cliniques de leishmaniose sont connues pour sévir en Algérie, la forme viscérale à Leishmania infantum et la forme cutanée à Leishmania major, Leishmania infantum et Leishmania killicki. Les leishmanies s’établissent au cours de l’infection de l’hôte mammifères dans les macrophages. Les formes promastigotes transmises lors de la piqure du phlébotome se transforment rapidement en amastigotes dans les cellules phagocytaires spécialisées dans l’élimination des agents pathogènes intracellulaires. La survie du parasite Leishmania dans les macrophages est influencée par la génération de radicaux libres qui exercent des actions leishmanicides dans les macrophages pour la mort cellulaire ce qu’on appelle un stress oxydatif. Le but de cette étude est de déterminer les différentes approches utilisées, et les méthodes d’étude du stress oxydatif sur l’espèce Leishmania major. Nous avons réalisé une revue systématique et une méta-analyse sur la base de données Pub- Med afin de comparer les différents protocoles d’évaluation du stress oxydatif : enzymatique, immunologique et génétique.