Biologie
Permanent URI for this communityhttps://dspace.univ-boumerdes.dz/handle/123456789/18
Browse
3 results
Search Results
Item Caractérisation de la relation chémotypes de l’ortie- bactéries vectorisées associées et évaluation de leurs activité sur culex sp(2018) Toubal, SouheylaLe présent travail s’articule autour de deux axes, l’un porte sur la mise en évidence d’une éventuelle corrélation entre les différentes bactéries endophytes associées à la Grande ortie et la synthèse des métabolites secondaire, et l’autre sur l’évaluation de l’activité insecticide des extraits de la plante récoltée à Dellys (UDD) et à Tlemcen (UDT) contre les larves de moustique C. pipiens L. Divers bactéries endophytes ont été isolées à partir des tiges, des feuilles et des racines de la Grande ortie en adoptant la méthode décrite par Arnold (1999), Rubini et al. (2005), et El Deeb et al. (2013). L’identification des bactéries endophytes a été effectuée par des examens macroscopiques, microscopiques, biochimiques et confirmée par MALDI-TOF MS. Il s’agit de Bacillus pumilus-ME, Bacillus anthracis, Bacillus megaterium, Bacillus cereus, Escherichia coli, Pantoea agglomerans, Enterobacter amnigenus, Paenibacillus lautus, Paenibacillus glucanolyticus, Staphylococcus cohnii et Enterococcus faecium. Par ailleurs, les tests du screening phytochimique ont fait ressortir une répartition hétérogène des métabolites secondaires dans les différentes parties de la même plante (tiges, feuilles et racines). L’analyse de l’association bactérie-plante a révélé une relation entre la présence de certains endophytes et les métabolites secondaires synthétisés par la plante. En effet, la synthèse des leuco-anthocyanes, saponosides, alcaloïdes, coumarines, glucosides, mucilages, anthocyanes, tanins, tanins catéchiques, sénosides, et flavonoïdes est induite par les bactéries du genre Bacillus. Celle des quinones libres est provoquée par la présence de bactéries du genre Enterococcus, Enterobacter, Staphylococcus et Pantoea. Pour les deux régions, une meilleure activité larvicide effectués sur les larves L2 et L4 de C. pipiens L. a été obtenu pour l’extrait d’UDT (DL50UDD= 8,05 mg/ml, DL50UDT= 6,16 mg/ml après 24h de contact). Par ailleurs, les alcaloïdes d’UDD ont montrés une activité insecticide modérée sur les larves L4 (DL50 alcaloïdes= 6,91 mg/ml après 48h de contact). En revanche, pour les flavonoïdes d’UDT, la meilleure activité insecticide est attribuée à EAE (DL50 EAE= 0,31 mg/ml), suivi de EED (DL50EDD = 0,61 mg/ml), puis EB (DL50 EB= 1,84 mg/ml) et enfin à la fraction EA (DL50 EA= 8,89 mg/ml) (p<0,05). En conclusion, la présente étude suggère que la Grande ortie peut être une source puissante de métabolites secondaires, une niche de plusieurs bactérie endophytes et présente une bonne alternative de lutte biologique, économique et moins nocif sur l’environnementItem Extraction et caractérisation des alcaloïdes quinolizidiniques de Cytisus triflorus l'Hérit et l'étude de leurs activités antimicrobienne et antioxydante(2012) Chebili, SihamNotre étude porte sur les alcaloïdes quinolizidiniques de Cytisus triflorus l'Hérit. Cette dernière est connue pour son utilisation traditionnelle dans la région d'Azazga (Algérie) comme plante cicatrisante et dans le traitement de certaines dermatoses. Dans ce sens, une technique d'extraction assistée par les ultrasons est appliquée. L'effet des ultrasons est évalué par rapport aux rendements et au durées d'extraction. L'étude est précédée par une étape préliminaire à fin de sélectionner une méthode conventionnelle d'extraction plus rentable. Les méthodes conventionnelles d'extraction des alcaloïdes quinolizidiniques par un solvant polaire et en milieu acide nous ont donné des rendements de 0,26% et 0,73% respectivement. Dans un deuxième temps, une extraction assistée par ultrasons est réalisée par deux modes de sonication : par sonde et avec un bain à ultrason en milieu acide. L'extraction est menée aussi par bain à ultrasons en utilisant comme solvant un mélange méthanol/acétonitrile (80/20 ; v/v). Les rendements d'extraction sont de 1,83%, 1,10% et 0,95% respectivement. Une cinétique est réalisée où les rendements maximaux sont de 1,16% après 20 min de sonication par sonde ultrasonique, ce rendement est abouti après 90 min de sonication par le bain à ultrasons. Par ailleurs, le renouvellement du solvant d'extraction augmente le rendement obtenu par le bain à ultrasons. Des variations qualitatives et quantitatives de la composition alcaloïdique quinolizidiniques de C. triflorus, en fonction de plusieurs facteurs naturels, sont mises en évidence par CCM et à partir des rendements d'extraction. Nos résultats montrent que l'automne est la saison où le rendement en alcaloïdes est plus élevé, tandis que la teneur en alcaloïdes est plus importante dans les organes jeunes de la plante. Les feuilles de C. triflorus montrent par ailleurs un rendement en alcaloïdes plus élevé que les tiges notamment à l'état sec. Plusieurs alcaloïdes quinolizidiniques sont identifiés par CCM, selon leurs rapports frontaux. Une analyse par CPG/SM d'une fraction alcaloïdique semi-purifiée par CCM préparative a confirmé la présence de la spartéine. L'effet antimicrobien de l'extrait d'alcaloïdes quinolizidiniques des feuilles sèches de C. triflorus récoltée en hiver est plus prononcé pour les bactéries (Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis, Klebsiella pneumoniae et Escherichia coli). Les CMI sont comprises entre 8,33 et 66,66 µg/mL. Pour les champignons, certains d'eux ont montré une résistance (Aspergillus flavus, Fusarium culmorum et la levure Candida albicans), part contre Aspergillus carbonarius et Botrytis fabae ont révélé une sensibilité notable. Le test du pouvoir antioxydant montre que cet extrait d'alcaloïdes quinolizidiniques présente un bon pouvoir antioxydant 1,71 fois plus élevé que l'acide ascorbiqueItem Alcaloïdes et polyphénols d'Haplophyllum tuberculatum (Forssk) : effet antimicrobien(2012) Djouahra-Fahem, DjamilaNotre travail a eu pour objectifs d’évaluer l’activité antimicrobienne et antioxydante des polyphénols et des alcaloïdes d’Haplophyllum tuberculatum : plante récolté du désert algérien. Elle est traditionnellement utilisée pour traiter les maux de tête, le ballonnement du ventre, l’arthrite, mais aussi contre les infections et les maladies parasitaires. Nous avons procédé durant notre étude à une caractérisation des deux substances bioactives extraites puis à un criblage biologique. La caractérisation a été faite par la CCM. , cette analyse a permis la mise en évidence de traces de la quercitine et de la rutine dans l’extrait polyphénolique total et les alcaloïdes se sont représentés par des taches orange après révélation par le réactif de Dragendorff. Tandis que le criblage biologique, il s’est représenté par les activités antimicrobienne, antifongique et antioxydante. Les tests antimicrobiens à base des extraits polyphénoliques et alcaloïdiques de la plante ont montré une activité moyenne sur quelques souches bactériennes testés à savoir Bacillus subtilis ATCC 6633 , Staphylococcus aureus ATCC 25923 ,et Pseudomonas aerginosa ATCC 27953 ; avec des CMI variantes de 0,625 mg/ml à 10mg/ml pour les alcaloïdes et de 5mg/ml à 20 mg/ml pour les polyphénols .Cependant les souches fongiques testés Aspergillus flavus NRRL 3251T , Aspirgillus parasiticus CBS 100926T, Aspirgillus fumigatus et Mucor sp. ont été toutes résistantes. L’activité antioxydante a été évaluée avec le test de blanchissement de B- carotène et le test du pouvoir réducteur, les deux substances ont présenté une bonne activité antioxydante avec une meilleure activité des polyphénols par rapport aux alcaloïdes
